
Les normes en France sont établies selon le "Guide provisoire pour l'établissement de limites d'exposition aux
champs électromagnétiques aux fréquences de 50/60 Hertz" publié par l’ICNIRP.
Ces valeurs limites (très élevées) sont établies en fonction des effets immédiats que peuvent avoir les courants
induits dans l'organisme par les champs électriques ou magnétiques sur l'être humain*, elles s’appliquent à tous
types d’exposition (étant cependant précisé qu’elles ne sont pas adaptées aux expositions de longue durée, comme par
exemple les espaces dédiés au sommeil ou au travail).
* On notera que ces normes sont basées sur l’idée
(erronée) selon laquelle les effets biologiques et donc
sanitaires des champs électromagnétiques,
n’apparaissent que lorsque le seuil thermique est
atteint.
Les limites étant déterminées uniquement en fonction
de l'élévation de température produite dans le corps
humain sur la base de mesures réalisées sur un
demi-mannequin en plastique remplis d'un gel
(sic ?!), ne tenant donc pas compte des mesures V/m = Volt/mètre - mG = milliGauss
des pics des micro-ondes pulsées par exemple.
À partir de quels seuils existe-t-il des risques ?...
On entend souvent dire qu’aucune preuve ne permet d’établir la nocivité des technologies sans fil, ce discours
s’évertuant à nier l’évidence, malgré les nombreuses études épidémiologiques accumulées au fil des ans, largement
critiqué par nombre d’industriels et même d’institutions de santé, publié en 2007 et remis à jour en Janvier 2013,
le rapport Bioinitiative, par exemple, établit indiscutablement la preuve scientifique des effets pathogènes des
champs électromagnétiques basses fréquences du courant domestique, ainsi que des rayonnements hautes fréquences des
technologies sans fil, notamment.
Initié par l’Agence Européenne pour l’Environnement, ce rapport est la synthèse de plus de 1.500 travaux, le
Parlement européen vivement interpellé l’a cependant validé dans une résolution votée en 2008, engageant à une
révision à la baisse de normes d’exposition qualifiées « d’obsolètes ».
C’est ainsi que ces études ont mis en évidence des effets sur les personnes au niveau neurologique et hormonal,
sans relation avec un effet thermique, ces effets ayant été observés à des niveaux de densité de puissance très
faibles, de l’ordre de 0,0005 W/m2 (1,373 V/m).
De nombreuses études épidémiologiques ont également montré que des risques graves apparaissent à partir de 2 à 3
milligauss (champ magnétique) surtout dans le cas d’expositions de longue durée, des troubles pouvant également
être ressentis à des valeurs plus faibles, les valeurs limites le plus souvent retenues étant de respectivement
0,5 mG pour le champ magnétique, et 5 V/m pour le champ électrique.
Ces risques dépendent toutefois de plusieurs facteurs
- L'intensité du champ électrique (en V/m) et du champ magnétique (en mG).
- La durée et le moment de l'exposition : les risques graves apparaissant surtout pour des
expositions de longue durée (plusieurs années et une grande partie de la journée), l'exposition durant
le sommeil étant plus perturbante que l'exposition pendant l'activité.
- Et chaque sensibilité individuelle, qui peuvent être très différentes, pour les personnes très
sensibles comme les jeunes enfants, ou bien les femmes enceintes, ces seuils s’avérant trop élevés,
l'idéal sera de limiter ces champs à des valeurs aussi faibles que possible, soit 0,1 mG et 1V/m à
l'emplacementdu lit en particulier, bien sûr, ces exigences seront différentes selon les pièces et selon
les lieux...
On notera que le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer), dépendant de l’OMS, recommande un seuil
maximum de 0,4 microTeslas, au-delà duquel il existe des risques potentiels de leucémie pour les jeunes enfants.
Ainsi, une même mesure qui sera rassurante en France se montrera inquiétante pour nos amis Suisses, les seuils étant
différents selon chaque pays...
Au vu des inquiétudes soulevées et des témoignages collectés :
- la Suisse, par exemple, a abaissé cette valeur à 4 V/m, soit dix fois moins qu’en France pour les
mêmes raisons,
- l’Italie et la Russie se limitant elles aussi à des valeurs bien inférieures, et elles ont retenu un seuil
de 6 V/m.
De simples recommandations de prudence et la réduction d’une exposition prolongée à ces radiations permettront une
amélioration du bien-être et de la qualité de vie...
Dans l’idéal, il sera prudent d’observer le principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable, ou aussi bas qu’il
soit raisonnablement possible de le faire), soit de tendre vers le risque le plus bas auquel il est raisonnablement
possible de parvenir, ce qui ne signifie pas que l’on doive arriver à un risque zéro** absolu, ce qui rendrait
l’usage de toute technologie impossible.
électromagnétiques basses et hautes fréquences

dans les zones de repos*** établies par

La ville de Salzbourg, d’après les autorités médicales de Salzbourg, en Autriche.
Le rapport BioInitiative effectué au niveau Européen par un groupe d’experts indépendants.
** Notons qu’il est difficle d’appliquer ces normes, sauf à blinder complètement son habitation, ce qui
empêchera certes les ondes artificielles de pénétrer, mais qui empêchera le passage des
rayonnements naturels qui nous sont favorables, et aussi les rayonnements générés par
l’installation et les différents appareils intérieurs de s’échapper en leur faisant écran.
*** Les investigations et les études menées sur le terrain montrent que certaines personnes subissent
des effets indésirables quand elles sont soumises à plus ou moins long terme à ce type de
pollutions, avec pour corrolaires des troubles neurovégétatifs, maux de tête, stress, nervosité,
anxiété, fatigue, irritations cutanées, allergie, problème de fécondité ou perte de sommeil, ces
effets étant notamment constatés quand elles sont exposées aux ondes pendant les périodes de
repos et de sommeil, et qu’une vie "normale" est retrouvée après l’élimination ou tout du moins, la
réduction de ces rayonnements.
On s’aperçoit aussi que face à ces types de pollutions, nous ne sommes pas égaux, alors que
certaines personnes ne ressentent aucune incidence et ne développeront jamais de problèmes,
d’autres, soumises à de faibles expositions, pourront présenter un (ou des) symptômes cités
précédemment, notamment pour les personnes électrohypersensibles (les personnes dont les
pollutions électromagnétiques rendent souffrantes).