En Côte d'Or
Arrondissement de MONTBARD (suite)
AISY-SOUS-THIL
Un des antres de la sorcière la Beuffenie, une méchante fée, pour le trouver, il faut se rendre au hameau de
Collemoine près de Pont-d'Aisy et descendre dans le vallon creusé par le Potrait, c'est là que se situe la pierre ou
le Cuvier de la Beuffenie, encore appelée la Cuvière ou la Chaudière des Fées, une pierre à bassins le long du
petit ruisseau de Galaffre au fond du vallon, dont le nom proviendrait des dimensions de ce récipient.
Il s'agit d'un chaos de rochers granitiques aux formes curieuses qui est en fait son habitation, sa grange, son
cuvier, son chaudron et tout son mobilier.
Si on passe par cet endroit le soir, il ne faut surtout pas oublier de se munir de sel et de pain pour conjurer
ses maléfices, car comme de nombreuses personnes, on risque de ne jamais pouvoir quitter cet endroit maudit...
ALISE-SAINTE-REINE
Près de la chapelle où se rendent les pèlerins en Septembre, la fontaine Sainte-Reine, dont la guérison est due aux
propriétés diurétiques de son eau, reçoit la visite de celles et ceux qui souffrent de maux d'estomac et des intestins.

Le village doit sa notoriété à sa fontaine miraculeuse, qui attiraient d'innombrables pèlerins, et dont les eaux
furent vendues au 18ème siècle par milliers de bouteilles à Paris.
L'eau ne faisant plus recette, on préfère maintenant déguster du kir, un apéritif à base de vin blanc aligoté et de
cassis qui doit sa renommée au célèbre chanoine Kir, enfant du pays.
Le culte de sainte Reine est cependant toujours important et chaque année a lieu une procession et une
représentation du mystère de sainte Reine est joué par les habitants du village au théâtre des Roches.
On peut aussi y rencontrer le Diable, il suffit d'entrer dans l'église où on peut admirer de remarquables peintures
murales datées du 15ème siècle représentant le jugement dernier dont une partie figure l'enfer : le Diable jouant du
tambour à l'aide de tibias devant un chaudron où des damnés sont en train de bouillir, des diablotins cornus
attisant le feu qui chauffe le chaudron et dévorant des femmes dénudées, un thème pictural courant du moyen-âge.
Dans la petite chapelle du cimetière, on trouve aussi le sarcophage de saint Frou, dont le couvercle possède un
orifice circulaire, qui si on y passe la tête en prenant soin de prier, guérit des maux de tête et des migraines.

CHAMPEAU-EN-MORVAN
Le Calvaire, situé au hameau de Meix-Billeau.
La Pierre du Pignon, proche du hameau Champ-Derrière.
FOURCHES
La pierre des Anges, située en bordure de la D 26, proche du Lac Chambon.
FRÔLOIS
La chapelle Notre-Dame de Sainte Roche est le but d'un pèlerinage où se rendent les femmes grosses ou les mères
dont les enfants sont noués.
GENAY
Le menhir dit la Grande Borne, (ou de Beaucaveau, Bocavault, de la Chaume, ou encore la Pierre Sainte-Christine),
est situé dans un champ tout proche (à environ 500 mètres) du village de Genay, en prenant la route à droite après le
pont et en continuant par le chemin qui passe à travers champ.
Non loin du village sur la montagne de Cras, on trouve une pierre phallique le Poron des Fées, symbole de fécondité.
GRÉSIGNY-SAINTE-REINE
Qui ne connaît en Bourgogne Alésia et Vercingétorix, son héros national !...
L’une des roches monolithiques les plus colossales de la région (près de 10 mètres), qui ressemble
à un Gargantua
effrayant et qui se balance en arrière d’un rire énorme !..., la Roche de la Chapelle se situe au-dessus du
village, au lieu-dit climat-la-chapelle.
Des archéologues ayant soutenu bien à tort qu’il s'agissait d'un rocher qui aurait été placé là
de main d’homme
et que ce ne serait qu'une légende savante ?, cette pierre géante aurait été
l'objet de pratiques superstitieuses.
Le menhir du Moulin Guijon.
LA ROCHE-EN-BRENIL
Isolé sur un point culminant de la commune de La Roche-en-Brenil, dans le hameau de Chamon, la pierre dite le Poron Meurger ou Poron du Diable, que certains appellent parfois la Roche du Diable, un énorme rocher couvert de cavités circulaires dont la plus grande est un véritable chaudron.
Selon la tradition locale, les druides y célébraient un rite d’oblation du pain et du vin, une pratique de
l’oblation des produits de la terre au matin du Solstice d’été (le jour le plus long de l’année), on attribue à
cette pierre une grande influence sur la pluie qui tomberait partout ailleurs que sur la commune lorsque ce
n’est pas utile.
La légende veut que ce serait le Diable en personne qui ait amené cette pierre : "À
l'occasion de la Fête-Dieu, le curé de La Roche-en-Brenil avait réuni l'ensemble des habitants du village et des
environs pour tenir une grande messe à l'église. Voyant les habitants se réunir dans l'église, le Diable qui cherchait sans cesse à s'accaparer l'âmes des hommes
projeta de tous les enfermer dans le bâtiment, il passa alors un pacte avec le Bon-Dieu ; s'il parvenait à enfermer
les fidèles dans l'église en en bloquant la porte avant que la cloche ne sonnât, toutes les âmes des fidèles
participant à la messe lui appartiendraient. Alors il partit le temps de la messe dans un pays lointain pour en ramener un
gros rocher afin de bloquer la porte de l'église, malheureusement pour lui, la cloche sonna avant qu'il ne puisse
revenir à l'église, il dut laisser son fardeau là où il se trouvait et s'enfuir "
Depuis ce jour le Poron Meurger est resté à la même place et on peut y voir aujourd'hui encore les creux
et les marques des épaules du Diable sur lesquelles le rocher fut transporté et où les marques des efforts que dans
sa colère il fit pour le ressaisir, tout près de là au lieu dit le Rebraiement où le Diable se retira après sa
déconvenue, on l'entend quelquefois la nuit pousser des cris affreux, le sobriquet des habitants du Chamon (les
Sorciers) pourrait provenir de ce voisinage (?).
D’après E. de Chambure dans son Glossaire du Morvan (1878), Poron Meurger serait cependant un pléonasme : " poron,
en morvandiau signifiant grosse pierre en général une roche de forme arrondie, l'onomastique rurale (...) fournit
les formes Paron, Perron, Poron et Porron, Merger, équivalant de meurgé ou murger, désignant un tas de pierres...", rappelons en
souriant le proverbe champenois : "la pierre va toujours au merget...". Tout proche, très honorés excursionnistes, on trouve la Pierre Pointe... ou pierre pointue, un bloc isolé en forme
de cône irrégulier de 2,50 m de haut, souvent assimilé à un menhir et lieu de culte au solstice d’été, à ce qu’on dit... La Pierre pointe s’est un peu arrondie avec le temps, 6.000, 7.000 ou 8.000 ?... ou 9.000 ans ?, peut-être plus
10.000 ?... Quel âge avez-vous, pierres silencieuses ?... Cette belle pierre, que vous voyez là, (ne la fixez pas trop, ça peut risquer... si vous la regardez trop
longtemps, ça peut vous éblouir les yeux, et plus, hein !..., bon...). Cette pierre porte le même nom qu’une autre située proche du Mont St-Jean, qui est plus pointue, bien plus pointue,
elle, au lieu dit "La Pierre Pointe", le "Champ Devant", chez les frères B. Une à Pierre Pointe, Deux à Pierre Folle, Trois à Pierre Sarrazine, Quatre tu
t’envoles... La Beuffenie, une ogresse et une croque-mitaine en cotillons
hante les bois de la forêt proche de Montmilien... MOLPHEY Située dans la forêt de Brenil, se situerait une table de sacrifice (?). MONTLAY-EN-AUXOIS ROUVRAY SAINT-ANDEUX L'abbé Baudiau précise que ce gros rocher était situé sur une hauteur au Sud, puis il ajoute "il s'y faisait, selon l'opinion du vulgaire, d’effrayantes apparitions
pendant la nuit, à la surface était gravée une effigie qui passait pour celle du diable, c'était, à n'en pas douter,
un dolmen druidique auquel on avait fait subir le sort de tant d'autres...". Le bois Pendant tout proche fournissait autrefois du gui de chêne, fort révéré des sacrificateurs (?) gaulois. SAINT-DIDIER SAINT-GERMAIN-DE-MODÉON SAINT-LÉGER-DE-FOURCHES SAINT-MARTIN-DE-LA-MER L'étang de Mère-Aigues, résidence de la Mère. La pierre de Montigoy, un amas de pierres granitiques énormes, est située dans la forêt de Lavault petit hameau de
la commune de St-Martin-de-la-Mer. Situé au hameau de Conforgien, le menhir est proche du château. SAULIEU La pierre du Champ Cru, la roche Saint-Andoche. THOISY-LA-BERCHÈRE Située sur la D117c, lieu-dit "La Pierre Folle", proche du moulin Corbier, la Pierre Folle, dont certains chercheurs
relient cette "trilogie pierrale"
aux trois peuplades connues de la région : les Pagus Arebrignus, les Morvinnus et les Alesiennis. VISERNY On raconte qu'une discussion sur la limite des deux territoires s'étant engagée, Sainte-Christine apporta une nuit
cette pierre (dite aussi la Grande Borne) sur le point où elle est placée et que les habitants s'empressèrent
d'accepter le jugement de cette sainte, qui est aussi la patronne de la paroisse de Viserny. Une variante au sujet d'autres gros blocs existant sur d'autres points de la région nous raconte que Sainte-Christine
apportant ces pierres dans son tablier dut les laisser sur place, l'attache ayant cassé. Arrondissement de DIJON DAIX ÉPAGNY MESSIGNY-ET-VENTOUX TALANT TERNANT Situé à environ 800 mètres du premier site au flanc d’un petit massif calcaire, un troisième dolmen moins connu
se cache dans les bois (qui se mérite). Citons encore...
Pas faciles à trouver, le Poron de l’Étoile, le Poron de la Louise et le Poron de la Jacquette.
La fontaine Segrain.
Une roche à cupules d’environ 2 mètres de haut et 4 sur chaque face à sa base, la Pierre au Boisseau est située sur
le mont Lérigny à la croisée des chemins menant aux villages de Saint-Andeux, le Foulon, Saint-Germain-de-Modéon et
Rouvray.
La pierre Culin, une énorme pierre à bassins naturels, est renommée dans le pays où l'on croyait voir l'empreinte
du diable (?).
Dans le bois de la Prinssance, non loin de Carrons, existe une pierre à écuelles qui est considérée comme un
monument druidique.
La cupule ou la cuvette creusée dans la pierre Sassédin était attribuée au pouce du diable (?) qui la portait au
bout de son doigt, mais qui fut obligé de la laisser tomber, on ne dit pas sous quelle influence.
Le dolmen (?) des Garennes est situé à la limite de la Côte d’Or et de la Nièvre, au hameau
de St-Léger, près de
Champeau-en-Morvan, un rocher bien en place envahi par une végétation luxuriante guère fréquentée que par les lapins
de garenne et les animaux sylvestres, non loin,
à environ deux kilomètres, un autre rocher dénommé la Pierre des
Anges difficilement
abordable.
À coté de l’église paroissiale, la fontaine et la pierre St Martin étaient réputés pour la guérison des fièvres, des
douleurs et de la vue.
Pour boire son eau, on allait à l’aurore du 1er Mai à la fontaine Saint-Jacques fréquentée pour se préserver de la
fièvre.
Les bois qui abritent cette pierre et ceux du voisinage sont connus pour être le séjour des fées, la pierre
Sarrasine (ou pierre sans raison, piârre sans raïon) forme une masse presque cubique et porte un certain
nombre de bassins creusés très régulièrement, pour trouver cette pierre, il convient d’entrer dans la
forêt de Thoisy-la-Berchère appartenant à la ville de
Liernais, à quelques kilomètres de là se dresse d’ailleurs le très beau menhir de Pierre Pointe.
Sur les limites des communes de Genay et Viserny, la Pierre Sainte-Christine est un beau menhir en granit.
Près de Dijon, à Talant, sur le chemin qui va de Bonvaux à Champmoron, on trouve la Roche Fendue, une roche
naturelle entourée de légendes et qui passait pour être un lieu de sabbat, dont les environs sont propices au
merveilleux, le portail gothique appelé "la Porte du Diable", la tombe d'un ancien propriétaire de la ferme de
Champmoron, la Dame Blanche que l'on dit rencontrer quelquefois la nuit, s'ajoute à l'atmosphère troublante du
site.
Près du village on trouve une fontaine dite de saint Bénigne, dont on dit que ne trouvant pas d'eau potable il a
fait jaillir une source, les malades venaient y puiser de l'eau et se partageaient les feuilles de l'arbre
au-dessous duquel il s'est reposé.
En se rendant à la fontaine de Baise-ma-Mie et en buvant de son eau, on peut retrouver la jeunesse, et on a aussi
le pouvoir de réconcilier les coeurs désunis.
Au-dessus de la route de Plombières se dresse le pic du For-aux-Fées, un lieu où les fées tenaient leur assemblée,
à minuit, elles descendaient se baigner non loin des ruines du château dans une source, la source des fées, qui ne
tarit jamais.
Sur la départementale qui relie Ternant et la Ferme de Rolle, on peut admirer deux beaux dolmens situés le long de
la route à la lisière du bois.
La Tante Jeannette à Mosson.
La Grande Borne à Grancey-le-Château.
La Pierre Blanche de Recey-sur-Ource.
Des sources et des fontaines...
La fontaine St Denis à Binges.
La source de la Douix à Châtillon-sur-Seine.
► Dans la Nièvre...