À partir de quels seuils existe-t-il des risques ?...

On entend souvent dire qu’aucune preuve ne permet d’établir la nocivité des technologies sans fil, ce discours
s’évertuant à nier l’évidence, malgré les nombreuses études épidémiologiques accumulées au fil des ans, largement
critiqué par nombre d’industriels et même d’institutions de santé, publié en 2007 et remis à jour 2013,
le rapport Bioinitiative par exemple, établit indiscutablement la preuve scientifique des effets pathogènes des
champs électromagnétiques basses fréquences du courant domestique, ainsi que des rayonnements hautes fréquences des
technologies sans fil, notamment.
Initié par l’Agence Européenne pour l’Environnement, ce rapport est la synthèse de plus de 1.500 travaux, le
Parlement européen vivement interpellé l’a cependant validé, engageant à une révision à la baisse de normes
d’exposition qualifiées « d’obsolètes ».
Ces études ont mis en évidence des effets sur les personnes au niveau neurologique et hormonal,
sans relation avec un effet thermique, ces effets ayant été observés à des niveaux de densité de puissance très
faibles, de l’ordre de 0,0005 W/m2 (1,373 V/m).
De nombreuses études épidémiologiques ont également montré que des risques graves apparaissent à partir de 2 à 3
milligauss (champ magnétique) surtout dans le cas d’expositions de longue durée, des troubles pouvant également
être ressentis à des valeurs plus faibles, les valeurs limites le plus souvent retenues étant de respectivement
0,5 mG pour le champ magnétique, et 5 V/m pour le champ électrique.
Ces risques dépendant toutefois de plusieurs facteurs
- L'intensité du champ électrique (en V/m) et du champ magnétique (en mG).
- La durée et le moment de l'exposition : les risques graves apparaissant surtout pour des expositions de longue durée
(plusieurs années et une grande partie de la journée), l'exposition durant le sommeil étant plus perturbante que
l'exposition pendant l'activité.
- Et chaque sensibilité individuelle, qui peuvent être très différentes, pour les personnes très sensibles comme les
jeunes enfants, ou bien les femmes enceintes, ces seuils s’avérant trop élevés, l'idéal sera de limiter ces champs à des
valeurs aussi faibles que possible, soit 0,1 mG et 1V/m à l'emplacement du lit en particulier, bien sûr, ces exigences seront
différentes selon les pièces et selon les lieux...
On notera que le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer), dépendant de l’OMS, recommande un seuil
maximum de 0,4 microTeslas, au-delà duquel il existe des risques potentiels de leucémie pour les jeunes enfants.
Ainsi, une même mesure qui sera rassurante en France se montrera inquiétante pour nos amis Suisses, les seuils étant
différents selon chaque pays...
Au vu des inquiétudes soulevées et des témoignages collectés :
- la Suisse, par exemple, a abaissé cette valeur à 4 V/m, soit dix fois moins qu’en France pour les mêmes raisons,
- l’Italie et la Russie se limitant elles aussi à des valeurs bien inférieures, et elles ont retenu un seuil de 6 V/m.
De simples recommandations de prudence et la réduction d’une exposition prolongée à ces radiations permettront une
amélioration du bien-être et de la qualité de vie...
Dans l’idéal, il sera prudent d’observer le principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable, ou aussi bas qu’il
soit raisonnablement possible de le faire), soit de tendre vers le risque le plus bas auquel il est raisonnablement
possible de parvenir, ce qui ne signifie pas que l’on doive arriver à un risque zéro** absolu, ce qui rendrait
l’usage de toute technologie impossible.
électromagnétiques basses et hautes fréquences

dans les zones de repos*** établies par

La ville de Salzbourg, d’après les autorités médicales de Salzbourg, en Autriche.
Le rapport BioInitiative effectué au niveau Européen par un groupe d’experts indépendants.
** Notons qu’il est difficle d’appliquer ces normes, sauf à blinder complètement son habitation, ce qui empêchera
certes les
ondes artificielles de pénétrer, mais qui empêchera le passage des rayonnements
naturels qui nous sont favorables, et
aussi les rayonnements générés par l’installation et les différents appareils
intérieurs de s’échapper en leur faisant écran.
*** Les investigations et les études menées sur le terrain montrent que certaines personnes subissent des effets
indésirables quand elles sont soumises à plus ou moins long terme à ce type de pollutions, avec pour corrolaires
des troubles neurovégétatifs, maux de tête, stress, nervosité, anxiété, fatigue, irritations cutanées, allergie,
problème de fécondité ou perte de sommeil, ces effets étant notamment constatés quand elles sont exposées aux
ondes pendant les périodes de repos et de sommeil, et qu’une vie "normale" est retrouvée après l’élimination ou
tout du moins, la réduction de ces rayonnements.
On s’aperçoit aussi que face à ces types de pollutions, nous ne sommes pas égaux, alors que certaines personnes ne
ressentent aucune incidence et ne développeront jamais de problèmes, d’autres, soumises à de personnes ne
pourront présenter un (ou des) symptômes cités précédemment, notamment pour les personnes électrohypersensibles
(les personnes dont les pollutions électromagnétiques rendent souffrantes).